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Terres humides


Terres humides

Les terres humides constituent une ressource précieuse.  Elles régularisent les débits d’eau en absorbant une bonne quantité des écoulements des eaux de surface, les libérant ensuite lentement.  Ceci aide à réduire les inondations et à maintenir le débit d’eau durant les périodes de sécheresse.  Les terres humides déversent leur eau dans les bassins versants, tant dans l’atmosphère que dans les eaux de surface.  Elles améliorent la qualité de l’eau en emprisonnant les sédiments, les excès de nutriments du sol et les contaminants.

Le terrain relativement plat de la Nation Sud abrite une variété de terres humides.  Elles offrent un abri à un grand nombre d’espèces – la biodiversité des terres humides étant beaucoup plus importante que celle de toute autre unité de paysage.

Il y a quatre types principaux de terres humides à travers le bassin de la Nation Sud : marécages, marais, fens (tourbières minérotrophes) et bogs (tourbières ombrotrophes).  Chacune possède des caractéristiques qui lui sont propres, lesquelles définissent à quelle catégorie elle appartient et quel rôle écologique elle joue.

Marécage : plan d’eau caractérisé par des inondations saisonnières des plaines et peuplé de plantes ligneuses comme les arbres et les arbustes.

Marais : typiquement permanent, sans arbres.  On retrouve dans ce genre de plan d’eau des herbes, des carex, des quenouilles et des roseaux.

Bog : terre humide acide, faible en minéraux, couverte de mousse, où croissent souvent des carex, des arbustes et de la mousse de sphaigne.

Fen : semblable à un bog en ce sens qu’on retrouve sur cette terre humide de la tourbe.  Elle a toutefois une chimie alcaline et se nourrit des eaux souterraines/de surface riches en minéraux, lesquelles favorisent l’éclosion d’herbes, de carex, de roseaux et de fleurs sauvages.